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1.
Therapie ; 77(6):760-760, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2169391

ABSTRACT

Contexte L'étude de l'incidence des hospitalisations survenues dans un contexte d'usage de substance psycho-active (SPA) pendant la pandémie de COVID-19 apparaît comme une opportunité unique d'évaluer le poids habituel de l'usage récréatif sur ces hospitalisations. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'impact des confinements sur l'incidence de ces hospitalisations en France selon l'âge des patients, puis de décrire leurs caractéristiques et les SPA impliquées. Méthode Cette étude nationale a été réalisée sur les données de la base nationale ATIH du Programme de médicalisation des systèmes d'information entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2020. Une analyse de série chronologique a été réalisée chez les adultes âgés ≥ 30 ans et les jeunes adultes âgés. Résultats Parmi les 1 358 007 séjours inclus, 215 430 étaient des jeunes adultes et 1 142 577 des adultes âgés de plus de 30 ans. Les deux confinements étaient associés à une forte diminution du nombre de séjours associés à une consommation de SPA, en particulier chez les moins de 30 ans avec une baisse maximale de −39 % pendant le 1er confinement (1566 vs. 2 576 ;IC95 % : 2285–2868), contre −20 % chez les plus de 30 ans. La plus importante baisse des séjours concernait la région Nouvelle Aquitaine pendant le 1er confinement (301 vs. 175). Chez les adultes jeunes et par rapport aux plus de 30 ans, on observait une forte baisse de l'implication de l'alcool tout au long de la pandémie et particulièrement pendant le 2eme confinement, tandis que les benzodiazépines étaient très impliquées pendant le 1er confinement (23,4 et 17,4/7 jours 1000 patients hospitalisés dans un contexte d'usage de SPA, respectivement) et le 2e confinement (39,1 et 26,3, respectivement). Le cannabis était beaucoup plus impliqué chez les moins de 30 ans tout au long de la pandémie. Conclusion Les confinements ont réduit l'usage récréatif des SPA et les hospitalisations associées chez les jeunes adultes. L'usage récréatif pourrait être un important levier de prévention.

2.
BMJ Open ; 11(8): e053231, 2021 08 19.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1367440

ABSTRACT

OBJECTIVES: To estimate the effect of student status on mental health condition during COVID-19 general lockdown in France. DESIGN: Cross-sectional analysis comparing students and non-students recruited in the same study. SETTING: Participants of the web-based CONFINS study implemented during the general lockdown in France in spring 2020. PARTICIPANTS: 2260 participants (78% women) including 1335 students (59%). PRIMARY AND SECONDARY OUTCOME MEASURES: Through an online questionnaire, participants declared if they have experienced suicidal thoughts, coded their perceived stress on a 10-points scale and completed validated mental health scales (Patient Health Questionnaire-9 for depressive symptoms, Generalised Anxiety Disorder-7 for anxiety symptoms) during the last 7 days. The effect of college student status on each mental health condition was estimated using multivariate logistic regression analyses. Stratified models for students and non-students were performed to identify population-specific factors. RESULTS: Student status was associated with a higher frequency of depressive symptoms (adjusted OR (aOR)=1.58; 95% CI 1.17 to 2.14), anxiety symptoms (aOR=1.51; 95% CI 1.10 to 2.07), perceived stress (n=1919, aOR=1.70, 95% CI 1.26 to 2.29) and suicidal thoughts (n=1919, aOR=1.57, 95% CI 0.97 to 2.53). Lockdown conditions that could be potentially aggravating on mental health like isolation had a higher impact on students than on non-students. CONCLUSIONS: College students were at higher risk of mental health disturbances during lockdown than non-students, even after taking into account several potential confounding factors. A close follow-up and monitoring of students' mental health status is warranted during lockdown periods in this vulnerable population.


Subject(s)
COVID-19 , Mental Health , Communicable Disease Control , Cross-Sectional Studies , Female , Humans , Male , Prevalence , Risk Factors , SARS-CoV-2 , Students
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